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Encore trop peu de dons
 

Au mois d'octobre dernier, Ranganathan a eu la bonne idée d'emmener les adhérents disponibles à Pondichéry pour leur présenter les lieux et leur montrer concrètement la progression du projet. Les Avignonnais ont pu visiter le futur foyer. Une maison blanche de deux étages dans un quartier calme avec un jardin fleuri. Un havre de paix pour des enfants orphelins, en grande précarité ou bien maltraités. "On va vraiment rester dans la culture indienne, ils iront à l'école du quartier et ce seront des personnes indiennes qui s'occuperont d'eux, explique Isabelle, plus tard des bénévoles français pourront aussi venir." En plus d'activités et de cours d'anglais dispensés dans le centre, il y aura aussi des cours de yoga."On a une capacité d'accueil de vingt enfants mais les services sociaux nous ont dit que ça allait vite augmenter ! Mais pour l'instant, on préfère commencer petit."

L'association compte déjà 120 adhérents et, pour l'instant, a récolté à peu près 10 000 euros. Une somme encourageante mais qui oblige ses fondateurs à investir sur leurs propres deniers. Plusieurs associations les aident dans l'organisation d'événements caritatifs, comme le Club Soroptimist d'Avignon qui avait mis Adaikalam à l'honneur lors de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une solidarité bienvenue pour une petite structure aux grandes ambitions.

 

Pratique

Association Adaikalam Le Refuge. 50 rue des Lices. Avignon.

06 88 16 59 24. http://adaikalam-le-refuge.org/

Extrait du journal La Provence - Nicolas Lavergne

Son histoire
 

Adaikalam Le Refuge est une association avignonnaise, sortie de terre en mars 2015 par Ranganathan et Isabelle Ariapouttry. Le coeur de leur projet était d'ouvrir un orphelinat à Pondichéry, une ville du sud-est de l'Inde.

Le couple a décidé de se lancer dans ce "pari fou", quelques années après un drame familial, la perte de leur fille aînée âgée alors de 20 ans.

Une des pires épreuves qu'un parent puisse traverser.

Quatre ans plus tard, la famille Ariapouttry a réuni suffisamment de force pour se lancer.

Avec mon mari, c'était important de rendre hommage à la mémoire de notre fille.

C'est pourquoi l'orphelinat s'appellera La Maison d'Agathe", explique Isabelle, les yeux brillants d'émotion à la seule évocation de ce douloureux passé.

Ranganathan est professeur de yoga et travaille dans le milieu associatif entre Avignon et Marseille.

Mais pour Isabelle, médecin de ville, c'est un pas dans un nouveau monde. Aujourd'hui le centre est quasiment prêt.

"On est un peu dans l'attente que ça commence, on pensait que ça irait plus vite", explique l'Avignonnaise.

Il leur a fallu deux ans pour créer l'orphelinat. À l'été 2015, ils se rendent ensemble sur les lieux pour trouver un local. Les contacts sur place de la famille de Ranganathan les aident beaucoup.

Commence alors toute la partie administrative.

Car, après la création de l'association en France, ils doivent de l'enregistrer auprès des autorités indiennes.

Au moment de leur deuxième voyage, ils rencontrent les services sociaux pour obtenir l'autorisation d'ouvrir le centre et de recevoir les enfants.

Au vu des problèmes de mixité qui existent en Inde, les futures pensionnaires seront uniquement des filles.

Il y a encore beaucoup de travail à faire sur l'indépendance et la scolarisation des fillettes.

Les travaux à l'orphelinat sont terminés !

Hiver 2021 - La "famille" de la Maison d'Agathe réunie autour de Ranganathan

photo hiver 2021 pondi.jpg
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